Des griffes et des graffs : quand l’art et le luxe fusionnent
Publié le 18/02/2019
Aimer la mode suppose de savoir s’amuser des codes et des tendances.
Faire la mode oblige le créateur à sortir de sa zone de confort pour emprunter ces chemins exploratoires qui vont le mener vers d’autres horizons et dynamiser sa créativité. Pour cette raison, IFA Paris encourage donc ses élèves à éveiller leur curiosité intellectuelle en multipliant les expériences immersives dans des univers parfois inconnus.
Alternant enseignement théorique et pratique, notre école ponctue ses cursus de découvertes artistiques pour stimuler une autre forme d’inventivité…et de commercialisation.
Antagonistes pour les uns, complémentaires pour les autres, le monde de l’art et celui de la mode abolissent progressivement les frontières pour ne faire qu’un. En rupture avec les schémas traditionnels, nombreuses sont les marques à multiplier les collaborations avec des artistes. Objectif principal ? Transformer cette valorisation culturelle en un vecteur de communication atypique.
Des griffes et des graffs
Dans ce marché saturé où chacun peine à se différencier, les marques s’appuient sur l’art pour casser les codes établis, véhiculer un message fort, séduire un public plus jeune désireux de s’identifier à d’autres tendances chromatiques que celles inspirées par la société grisâtre dans laquelle ils vivent…
Depuis les années 60’s et la robe Mondrian de Saint Laurent, l’art abstrait a laissé place à l’utilisation d’un art plus urbain avec les influences du graffiti et du Street Art. Exit les débuts illégaux des tags, leur introduction dans la mode redynamise le secteur et drague la clientèle Millénial qui affiche un engouement avéré pour cette culture de rue qui n’a plus rien d’éphémère.
Des collections capsules vendues en éditions limitées voient le jour très régulièrement : Jeremy Scott revisite les œuvres de Keith Haring en les apposant sur des pièces fortes pour ADIDAS, Vuitton rend hommage à Stephen Sprouse au travers une collection de sacs graffés, Kongo réinterprète quant à lui les carrés d’Hermès...les collabs foisonnent ces deux dernières décennies !
En s’imprégnant de cet ADN artistique, les étudiants d’IFA Paris pourront à leur tour appréhender cette tendance Arketing (contraction d’art et de marketing) dont Warhol faisait l’éloge bien avant son décryptage.
« Le business-art est l'étape qui suit l'art. J'ai commencé comme artiste commercial et je voudrais finir comme business-artiste. »